Le radar à plastique

 

 

  

 

 

 

La canette

Chiffre-clé : les canettes en aluminium correspondent à 60% des canettes fabriquées et le reste est en acier.

Sa composition : aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle est fabriquée en majeure partie avec de l’aluminium mais son revêtement interne est une fine couche de plastique (BPA : Bisphénol A). Le BPA est connu comme étant un perturbateur endocrinien… Cela signifie qu’en plus d’ingérer des microparticules de plastiques, cette molécule peut impacter le fonctionnement de notre organisme.

Bac correspondant : bac de tri. Cette canette peut se recycler à l’infini !

Son alternative : d’autres substances ont été trouvées pour remplacer le BPA mais elles ne sont, pour le moment, pas scientifiquement approuvées …

Source Ademe et INERIS 

 

La boîte de conserve

Chiffre clé : en France, 77% des emballages métalliques en acier sont recyclés.

Sa composition : el s’agit du même assemblage que pour la canette : aluminium ou acier et élément plastique : le BPA (voir ci-dessous)

Bac correspondant : bac de tri et si possible dans un bac pour le métal. Cette boîte de conserve peut se recycler de la même façon que la canette !

Son alternative : ces contenants en aluminium n’ont pas encore d’alternatives…mais finalement ce qu’ils contiennent pourrait être… fait maison ou acheté en vrac ?

Source Ademe et La belle conserve

 

 

Le chewing-gum 

Chiffre clé : les chewing-gums sont la deuxième source de pollution en ville soit plus de 100 000 tonnes de plastiques générés par an !

Sa Composition :  cette gomme que l’on mastique contient souvent des substances plastiques. Le chewing-gum peut être produit avec du pétrole même s’il en existe à base de sève d’arbres (ex : chiclé). A cause des composants plastiques et des additifs qui le composent, celui-ci est dangereux pour la santé mais aussi pour l’environnement car il ne se dégrade pas.

Bac correspondant : POUBELLE. Aux ordures et non dans la nature ! ou POUBELLE ROSE : une filière de recyclage de chewing-gum se développe toutefois pour faire d’autres objets. Pensons-y !

Son alternative : il est possible de trouver des chewing-gums bio et sans polymères de plastique ou bien de réduire sa consommation.

Source Ademe et Vivre vert au quotidien

 

 

La barquette alimentaire en carton

Chiffres-clés : les emballages correspondent à 40% des déchets plastique et 65% d’entre eux peuvent se recycler.

Sa composition : ils peuvent être fabriqués avec divers matériaux comme le carton, le papier et le plastique.

Bac correspondant : bac jaune

Son alternative : même si ces emballages sont utiles et recyclables, ils sont aussi jetables ainsi il pourrait être envisagé de trouver les aliments en vrac ou frais et réduire sa consommation de plastique.

Source Ademe et Trier c'est donner

 

 

La Barquette alimentaire en aluminium

Info-clé : tirant son nom de la région de Baux-de-Provence, la bauxite permet de générer de l’aluminium, un élément recyclable à vie.

Sa composition : ce contenant n’a pas de film plastique dans le fond, il est entièrement en aluminium. Cependant il est souvent accompagné d’un emballage plastique …

Bac correspondant : bac de tri et si possible le bac pour le métal. Celui-ci sera fondu pour produire un nouvel objet en alu !

Son alternative : lors de vos achats sur les marchés, chez le boucher ou encore le fromager, pensez à prendre votre caddie/votre panier avec vos contenants afin de les remplir sur place.

Source Ademe

 

La poêle anti-adhésive

Chiffres-clés : À chaque rayure sur une poêle anti-adhésive, 9000 particules de plastiques sont libérées. Il es recommandé de les changer tous les 2-3 ans contre une dizaine, vingtaine, trentaine d’années pour les poêles en inox, fer ou fonte

Sa composition : elle est recouverte d’une fine couche de plastique nommée PTFE (polytétrafluoroéthylène) autrement dit, Téflon. Cette couche est un revêtement anti-adhésif et résiste à des températures élevées. Elle peut s’abimer et s’altérer au moment du lavage ou de l’utilisation d’ustensiles coupants. Cela réduit l’efficacité de cuisson et peut devenir nocif.

Bac correspondant : les poêles ont plusieurs devenirs selon leur état. Vous pouvez les apporter en magasin ou les revendre lorsqu’elles sont encore de bonne qualité. Si le réemploi n’est pas possible, la déchetterie ou la poubelle d’ordures ménagères sont les dernières options.

Son alternative : quitte à avoir un(e) poil (poêle) dans la main, privilégiez l’inox ou l’acier !

Source Ademe et ScienceDirect

 

La casserole en inox

Chiffre-clé : privilégier les casseroles 18/10 (18% de chrome et 10% de nickel) qui sont de bonne qualité.

L'info en plus sur les casseroles au fond anti-adhésif : Plus de 4700 molécules chimiques considérées comme polluants éternels ont été produites depuis les années 1940. Elles sont utilisées dans de nombreux objets du quotidien dont ceux de l’alimentation. Il y a encore quelques années, le PFOA, un perturbateur endocrinien classé comme polluant éternel, était l’un des composants de nos casseroles et poêles anti-adhésives. Bonne nouvelle, le PFOA est interdit depuis juillet 2020.

Sa composition : comme les poêles, certaines casseroles contiennent du Téflon. Cependant, il en existe en inox donc sans anti-adhésif et sans plastique. Optons pour des techniques qui empêchent l’adhérence des aliments comme l'ajout d'un peu de matière grasse ou la cuisson à feu doux.

Bac correspondant : idéalement, privilégiez le don, la revente ou l’apport en magasin. Vous pouvez aussi l’emmener à la déchetterie ou la placer dans la poubelle d’ordures ménagères où celle-ci sera incinérée ou enfouie.

Son alternative : La casserole en inox est idéale car elle dure dans le temps et est moins nocive pour la santé, à condition d’en choisir une de bonne qualité.

Source Ademe et Ministère de la transition écologique

 

Le Gilet en polyamide

Chiffres-clés : L’industrie textile représente 15% de la production annuelle mondiale de plastique ! 70% des fibres synthétiques produites dans le monde sont issues du pétrole. Problème : une partie de nos vêtements en sont constitués. Une fois en machine, ils libèrent leurs microfibres dans la nature. Selon l’ONU, 9% des rejets de microplastiques dans les océans sont originaires des vêtements et textiles.

Sa composition : il existe 3 types de fibres textiles : les fibres naturelles (coton, lin, laine, soie…), artificielles (à partir de matières naturelles) et synthétiques (à partir du pétrole ou d’amidon). Un gilet 100% polyamide est 100% composé de matière plastique. Pas terrible pour notre peau et l’environnement…

Bac correspondant : bac de collecte ou faites-en dons à des associations !

Son alternative : à la place des fibres synthétiques, choisissons des vêtements en laine, en chanvre ou en coton biologique ! Avant chaque achat, regardons la composition, la provenance et privilégions la seconde main ou la réparation.

Source Ademe, Fondation Tara Océan & Atlas du Plastique 

 

La peluche

Chiffres-clés : 99% des peluches fabriquées viennent de Chine, seul 1% est d’origine française.

Sa composition : les doudous que l’on offre aux bébés ou enfants sont souvent composés de polyester ou d’autres fibres synthétiques. Or, ils ont tendance à les mâchouiller et dormir avec alors que ces substances peuvent être nocives pour leur santé.

Bac correspondant : bac de collecte avec les vêtements et les textiles usagés. Certaines filières les recyclent mais vous pouvez aussi leur trouver un autre usage, les revendre ou les donner. En dernier recours, les placer en déchetterie…

Son alternative : en rayon, choisissons des peluches en fibres naturelles, sans pesticides et fabriquées en France ou en Europe. Nos enfants pourront les garder plus longtemps et les câliner sans danger.

Source GoodPlanet & la Pelucherie

 

Les moules-frites

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La brique de lait

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La brosse à dent

Chiffre-clé : la brosse à dents se change tous les 3 mois ce qui correspond à en acheter 4 par an avec bien sûr son emballage à usage unique, cerise sur le gâteau !

Sa composition : en plastique jusqu’aux poils. Même en bambou, les poils sont en plastique.

Bac correspondant : bac d’ordures ménagère pour être incinérée ou enfouie.

Son alternative : siwak ou bâton d’arak, brosse à embout changeable…

Source Ademe

L'ordinateur

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Le sachet de thé

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Le sachet de chips

Chiffre-clé : 7000 paquets sont produits à la minute

Sa composition : ils sont multicouches afin d’assurer une meilleure conservation contre l’humidité, l’oxydation… Il s’agit d’un mélange d’aluminium superposé à plusieurs couches de plastique.

Bac correspondant : dans l’idéal, dans le bac de tri même si tous les sachets brillants à l'intérieur sont difficiles à recycler à cause de la fusion des couches de plastique et d’aluminium.

Son alternative : crée tes propres chips maison ou remplace ces pommes de terre croustillantes par des carottes qui croquent en apéro !

Source Ademe

 

 

Le mégot de cigarette

Chiffres-clés :  les mégots de cigarette représentent la deuxième plus grande pollution retrouvée sur les plages européennes après les bouteilles en plastique et chaque mégot peut contaminer 500 litres d’eau à lui seul.

Sa composition : les cigarettes sont constituées de papier, tabac et cendres à 25%. Les 75% correspondent au filtre en fibres synthétiques d’acétate de cellulose, une matière plastique inventée en 1865. En se dégradant, il libère de nombreuses substances toxiques mais aussi des microparticules de plastique dans les sols et les eaux.

Bac correspondant : Bac de tri ou cendriers spéciaux. Des filières de recyclage collectent les mégots et séparent les différentes matières qui les constituent pour créer de nouveaux objets.

Son alternative : les cigarettes sans filtre sont préférables bien qu’elles doivent être déposées dans une poubelle adaptée et non jetées par terre.

Source Ecologie.gouv.fr